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Il reste 180 minutes à Quentin Le Bedel et les saint-lois pour se maintenir

Le compte à rebours est lancé pour le FC Saint-Lô Manche. Il reste deux matchs à Quentin Le Bedel pour ne rien regretter. La réception de Cherbourg sera cruciale pour la fin de saison.

Un derby ne se joue pas, il se gagne. L'adage n'a jamais eu autant de sens alors que Saint-Lô et Cherbourg sont en quête de points pour se maintenir. Au match aller, les saint-lois avaient obtenu le nul 0-0 dans le Cotentin. "Le match nul paraissait être un bon point à l'époque mais samedi ce sera autre chose. Il ne faudra pas être crispé par l’enjeu, aborder le match sereinement et respecter le plan de jeu" explique Quentin Le Bedel.


Le latéral droit, joueur de devoir depuis le début de saison, attend cette nouvelle journée de championnat avec impatience : "le derby rajoute un peu de folie à ce match. Cherbourg voudra officialiser son maintien et nous, nous allons tout faire pour s’offrir une nouvelle finale à Gonfreville la semaine prochaine. Il fera beau, il y aura sûrement du monde, j’ai hâte".


Le maintien en National 3 est un sujet qui tourne et retourne autour des terrains des Ronchettes et dans les travées de Villemer. Les joueurs le savent mais Quentin Le Bedel relativise : "je sens le groupe motivé et déterminé à aller chercher ce maintien. La saison a été longue mais nous n’avons rien lâché, même dans les moments difficiles. C’est ce qui nous permet d’avoir encore notre destin entre nos mains aujourd’hui".


Le défenseur saint-lois garde en tête que c'est sur le terrain que la vérité se tient. Rien ne sera donné aux saint-lois et les deux derniers matchs vont encore une fois endurcir un groupe qui gagne en maturité depuis le début de saison. "Depuis la création de la N3, nous n’avons jamais joué le maintien. C’est nouveau pour beaucoup d’entre nous. Mentalement, ce n’est pas toujours simple. Comme l’ont dit certains anciens du groupe, un maintien acquis à la dernière journée est presque aussi beau qu’une montée, à nous de faire le boulot pour y arriver" analyse Le Bedel.


Pour réussir leur pari, les joueurs du FC Saint-Lô vont pouvoir compter sur une nouvelle recrue. Un transfert surprise découvert il y a quelques semaines : le Stade Louis Villemer. Souvent spectateur, parfois sévère mais rarement bruyant, le public saint-lois a offert aux joueurs cinq dernières minutes de folie face à Grand-Quevilly. Une furia que le jeune défenseur n'a pas oublié : "on était dos au mur et, soudain, les supporters ont répondu présent! Il s’est passé quelque chose en tribune et ça fait du bien de voir ça. Nous aurons besoin de tout leur soutien pour réaliser un match plein".


Loin de ne compter que sur le public, Quentin Le Bedel reste optimiste : "on a le couteau sous la gorge depuis plusieurs matchs mais on est toujours en course". La confiance retrouvée depuis quelques semaines, couplée à la prise de conscience du rôle à jouer par le public de Villemer, pourrait bien permettre au FC Saint-Lô de s'offrir une vraie finale à Gonfreville lors de la dernière journée de championnat.

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